Conseil d'administration


Cette section passe en revue le rôle du conseil d'administration ainsi que certaines pratiques et méthodes de travail en tant que conseil d'administration sous Opale.

Une nouvelle perspective


La composition du conseil d'administration dans une organisation Opale est cruciale, dit Frédéric Laloux. Il prévient que, en adoptant une approche Opale, «Les seuls facteurs décisifs sont la vision du monde des dirigeants et des propriétaires / du conseil d'administration de l'organisation.» ^ \ [Laloux, Frédéric. Réinventer les organisations. Nelson Parker (2014), page 238]

Pourquoi cela est-il ainsi? Parce que l'histoire montre que les conseils d'administration peuvent bien soutenir les pratiques Opales lorsque tout va bien. Mais, sous la pression, le soutien des personnes extérieures - qui composent généralement le conseil d'administration et qui n'ont peut-être pas travaillé dans un environnement similaire auparavant - peut s'évaporer rapidement et, dans le cadre de notre structure juridique actuelle, les conseils continuent d'avoir l'autorité ultime.

Le rôle du conseil dans les organisations à un stade antérieur peut être caractérisé comme suit:

Organisations rouges

Dans l'organisation rouge alors que le chef / patron peut se confier à des collègues ou à une famille de confiance, le vrai pouvoir est exercé par une seule personne. Un «conseil de surveillance» n’est ni le bienvenu, ni approprié dans ces circonstances.

Organisations orange

Dans l'organisation Ambre/Marron, le conseil typique est une petite classe sociale au sommet d'une hiérarchie rigide. Il peut y avoir des critères formels d'inclusion ou un processus de qualification. Le conseil joue le rôle de «gardien»: il veille au respect des traditions, des règles et des processus.

Organisations Orange

Dans le paradigme Orange, le conseil existe pour tenir la direction, responsable au nom des actionnaires / propriétaires ou dans le cas d'une organisation à but non lucratif au nom de ses bailleurs de fonds. Il se concentre sur les objectifs, les résultats, les stratégies, les contrôles et la relève. Il est chargé de nommer et, si nécessaire, de révoquer le directeur général.

Organisations vertes

Dans les organisations vertes, les responsabilités du conseil sont similaires à celles d’Orange, mais il est plus probable qu’elles soient les gardiens de l’objectif / des valeurs de l’organisation et des intérêts de multiples parties prenantes. Dans les organisations vertes à but lucratif, les actionnaires sont souvent considérés comme l'un des groupes de parties prenantes, et les membres individuels du conseil peuvent être désignés pour représenter spécifiquement les intérêts d'autres parties prenantes, comme les employés.

En pratique

Le conseil doit adopter la pensée Opale

Ça signifie:

  • Renoncer aux privilèges de commande et de contrôle des perspectives antérieures
  • Rejoindre les membres du personnel pour «écouter» le but évolutif de l'organisation et être disposé à suivre sa direction.
  • Adopter le but et les valeurs de l'organisation.
  • «Tenir l’espace» ou faire tout ce qui est possible pour soutenir la pratique de l’organisation d’une approche Opale.

Le conseil d'administration devrait également adopter les pratiques Opales

Dans les organisations autogérées, le conseil fait partie du «processus de conseil». Par exemple, si un membre du conseil estime qu'une décision est nécessaire, elle devrait demander conseil aux personnes appropriées dans toute l'organisation. Ce faisant, elle montre non seulement son soutien à la pratique, mais invite également les autres à demander conseil au conseil. Cela signifie que la division entre le conseil et le reste de l’entreprise devient plus «poreuse», ce qui réduit le besoin d’intermédiaires.

Le risque de conflit

Comme mentionné précédemment, il existe un risque de conflit lorsque les membres du conseil d'administration n'ont pas une vision du monde Opale profondément ancrée, car un conseil d'administration a généralement l'autorité légale ultime. Même pour les membres du conseil d'administration ayant une vision du monde Opale, il existe un risque de problèmes dans les organisations à but lucratif. Cela est dû au fait que les membres du conseil d'administration ont une obligation fiduciaire envers les actionnaires, et il est au moins possible que les pratiques Opale ne soient pas toujours considérées comme remplissant ces obligations fiduciaires.

Les organisations à but lucratif Opale peuvent poursuivre plusieurs voies pour limiter ce risque de conflit. Premièrement, ils peuvent travailler à la transition (avec le consentement approprié des actionnaires) de la société vers une structure de «société bénéficiaire». Cette structure, adoptée dans de nombreux États des États-Unis, étend le devoir des administrateurs aux intérêts non financiers tels que les avantages sociaux, les préoccupations des employés et des fournisseurs et l'impact environnemental.

Deuxièmement, Holacracy a rédigé une constitution qu'un conseil d'administration peut adopter et rendre contraignante, même pour les futurs actionnaires. Elle donne aux actionnaires une voix légitime sur les questions liées à la finance, mais les empêche d'imposer unilatéralement une stratégie ou de ramener l'organisation aux pratiques de gestion traditionnelles.

En fin de compte, le conseil est une construction d'étapes organisationnelles antérieures, et on ne sait pas encore exactement quel devrait être son rôle sous Opale ou même si dans sa forme actuelle, il est entièrement compatible avec une organisation Opale.

Foire Aux Questions

  1. A board might be a legal requirement, but more importantly it can act as a "spaceholder" and protector of Teal practices. This obviously necessitates that board members share the fundamental assumptions and the values underpinning Teal.
  2. It can add perspective, diversity and expertise on important decisions via the advice process.
  3. It can facilitate the process of appointing a new "CEO", should the organization have a continuing need for such a role, when a transition is due.

Having said this, at Morningstar, Chris Rufer, founder and 100% owner, sees no need for a board. People at Morningstar regard the company’s mission/purpose as their ultimate boss.

The conflict resolution process deals with this and can be started by anyone who feels that a role-holder (including that of CEO) should be changed. Note that In a Teal company, the "CEO" role may be different. The "CEO" is an employee with the same rights and duties as anybody else.

At Favi, when Zobrist became CEO, he promised his position would be submitted to a vote every 5 years.

At Buurtzorg, the board does not appoint the CEO. This comes from within the organization itself.

Suitable people who:

  • Understand the core purpose of the organization;

  • Are committed to its endeavours;

  • Share its guiding beliefs;

  • Can help connect the organization and develop relationships with its external environment.

Sujets connexes

    Notes et references